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La statue de la liberté

 

Un cadeau pour les États-Unis

 

L'idée d'un présent en gage de l'amitié franco-américaine et pour le centenaire de l'indépendance du pays

est due au politicien et historien Édouard Lefebvre de Laboulaye

 

 

À cette époque, les États-Unis sortaient de la guerre de Sécession qui avait duré de 1861 à 1865, et le pays était en pleine période de reconstruction et à l'aube du Gilded Age, c'est-à-dire de la « période dorée ». Le sculpteur alsacien Frédéric Auguste Bartholdi fut ainsi engagé pour imaginer une statue qui devait être achevée en 1876, date du centenaire de la déclaration d'Indépendance.
 


 

La statue est située sur l'île de Liberty Island, dans le port de New York.

À l'origine, l'île était connue sous le nom de Bedloe's Island, et servait de base militaire.

 

 

Elle abritait le Fort Wood, bastion d'artillerie construit en granit

les fondations en forme d'étoile à onze branches servirent de base pour la construction du socle de la statue.

 

 

La statue représente une femme en station verticale,

vêtue d'une robe ample et coiffée d'une couronne comportant sept pointes, symbolisant les « Sept Continents »

(  Amérique du Nord, - Amérique du Sud, - Europe, - Asie, - Afrique, Océanie et Antarctique  ).

Cependant, les sept pointes pourraient également évoquer les sept océans

Arctique - Antarctique - Atlantique nord et sud -  Pacifique nord et sud  et océan Indien ).
 

Le diadème fait aussi penser à celui que portait le dieu du soleil Hélios.

 

En tout cas, Bartholdi n'a pas retenu l'idée du bonnet phrygien, symbole de liberté depuis l'Antiquité.

La statue tient dans sa main gauche une tablette, qu'elle garde près de son corps.

Sa main droite brandit une torche enflammée, maintenue en hauteur.

La tablette évoque la loi ou le droit, alors que la torche renvoie aux Lumières. Certains y ont vu un symbole maçonnique.

La structure est recouverte d'une fine couche de cuivre, qui repose sur une énorme structure en acier (à l'origine en fer puddlé),

à l'exception de la flamme qui est recouverte de feuillets d'or.

 

 

La structure repose sur un premier socle de forme carrée, lui-même posé sur un autre socle en forme d'étoile irrégulière à onze pointes.
La hauteur de la statue de la Liberté est de 46,5 mètres, hauteur qui est portée à 92,9 mètres entre la base du piédestal et la torche.
 

La tablette, tenue dans la main gauche, évoque la loi ou le droit

elle est gravée de la date d'indépendance des États-Unis, écrite en chiffres romains : JULY IV MDCCLXXVI.

 

 

Les vingt-cinq fenêtres symbolisent quant à elles vingt-cinq pierres gemmes trouvées sur la terre et les rayons du ciel qui brillent sur le monde.
Au pied de la structure se trouvent des
chaînes brisées qui symbolisent la liberté.
La statue est tournée vers l'est, c'est-à-dire vers l'Europe, avec laquelle les États-Unis partagent un passé et des valeurs.

 

 

Le premier suicide enregistré sur la statue de la Liberté remonte au 13 mai 1929.

Au Times qui l'interrogeait, un témoin expliqua que celui qu'on allait identifier comme étant Ralph Gleason, avait rampé à l'extérieur depuis l'une des fenêtres de la statue avant de se retourner, comme pour rentrer, puis avait semblé glisser avant de tomber, rebondissant sur la poitrine de la structure dans sa chute. Le corps avait atterri sur un bout de pelouse au pied de la statue, à quelques pas d'un employé en train de tondre.

Six ans plus tard, en 1935, Jeffery Magee et Theodore Benz tentèrent de se suicider mais survécurent tous les deux, malgré de graves blessures.

 

Quelques chiffres

( il s'agit d'un gif animé )

 

46,07 m   La hauteur du sol au sommet de la base
92,99 m   La taille totale de la structure, socle compris
5 m   La taille de la main
2,44 m   La taille de l'index
4,40 m   La hauteur de la tête
3,05 m   La largeur de la tête
0,76 m   La largeur d'un œil
1,37 m   La taille du nez
12,8 m   Longueur du bras droit
7,19 m   Longueur de la tablette
4,14 m   Largeur de la tablette
3,5 m   Longueur du plus grand rayon de la couronne
225  tonnes   la masse de la structure (dont 125 d'acier et 31 de cuivre)
40   Le nombre de personnes qui peuvent tenir dans la tête
3 mois 1/2   Le temps nécessaires à l'assemblage de la structure
2,37 mm   L'épaisseur des plaques de cuivre
210   c'est le nombre de caisses utilisées pour transporter la statue, démontée, de la France vers les États-Unis
343 000 €uros   Le coût estimé, à la construction
12-07-1886   La date du premier rivet posé



 

Quelques Anecdotes



Le 2 février 1912, le réparateur de clochers Frederick R. Law réussit un saut en parachute depuis le balcon entourant la torche de la statue.

L'autorisation lui avait été donnée par le capitaine d'armée en charge de Liberty Island. Selon un article du New York Times.

Le cascadeur « serait tombé comme un poids d'une hauteur de 23 mètres, alors que le parachute ne montrait aucune intention de s'ouvrir au départ », avant de descendre « gracieusement » mais d'atterrir durement pour enfin s'éloigner en boitillant.

 



En 2000, le pacifiste Tito Kayak, de son vrai nom Alberto de Jésus, escalada la statue de la Liberté et y déploya un drapeau portoricain, afin de réclamer la pleine indépendance de l'île.

Le 23 août 2001, le Français Thierry Devaux fut arrêté alors qu'il entreprenait un saut en parachute depuis la flamme de la statue : après avoir amorcé son saut, il resta coincé sur la structure. La périlleuse opération de sauvetage nécessita l'intervention de cinq policiers pendant une demi-heure, sous les yeux des touristes situés cent mètres en contrebas. C'était la seconde fois que Devaux entreprenait un saut depuis le monument, puisqu'il avait déjà été arrêté en 1994, après s'être caché dans la statue pendant la nuit ; il fut inculpé pour dégradation de la statue.

 

La statue sur une pièce commémorative de l'État de New York, « portail de la liberté ».
 

 

La légende du mot gadget...

Le jour de l'inauguration de la statue de la Liberté, le 28 octobre 1886, l'entreprise Gaget Gauthier aurait distribué des miniatures de la statue aux personnalités présentes pour la cérémonie.

Les invités se seraient ainsi demandé entre eux, et avec l'accent américain : « Do you have your Gaget? », c'est-à-dire « Avez-vous votre Gaget ? » ce qui aurait donné naissance au mot aujourd'hui très employé dans la langue française " gadget ".

 

La statue de la " Lady Liberty " photographiée au pied de son socle...

 

"  Dessus  "

"  Dessous  "

Surprenant ...

Quel farceur ce Jack...

 

Pour terminer, une vue intérieure de la statue

 




Voilà mes ami(e)s le reportage est terminé

 

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