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Aubenas

 

Château de la ville d' Aubenas

Chef-lieu de canton de l’Ardèche (07)

Perchée sur un éperon calcaire qui domine la vallée de l’Ardèche, Aubenas, 12 000 habitants, a le tempérament, l’accent et le sourire du sud. En été, le soleil amplifie ses richesses qui exaltent les sens de ceux qui viennent découvrir la cité des Montlaur. Cette dynastie qui régna de 1084 à 1441 fut à l’origine de l’essor économique d’Aubenas mais aussi du développement social et matériel de ses habitants. Dominant la ville, le château constitue depuis plus de dix siècles la plus belle richesse historique de la cité. Aux portes du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche, Aubenas présente par ailleurs une superbe palette de saveurs et d’odeurs. Le marché hebdomadaire du samedi matin inonde les rues piétonnes d’effluves alléchantes. C’est l’un des plus beaux marchés des portes de la Provence qui s’est, de plus, depuis quelque temps, enrichi d’un espace bio. Les gourmets, quant à eux, ne seront pas insensibles aux charmes de la gastronomie locale. Découvrir Aubenas, c’est profiter d’un cadre superbe pour flâner, visiter et apprécier la douceur de vivre du territoire ardéchois.

 

Vue arrière du château

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L' échauguette (ou eschauguette, eschargaite ou escharguettes, escargaite, eschelgaite, esgaritte, garite, pionnelle, maisoncelle, centinelle ou sentinelle, hobette) qui désignait du XIVe au XVIe siècle " la sentinelle ".

 

 

Ce que l'on peut voir depuis l'échauguette

 

Cette même échauguette, vu du dessous

 

 

Dans les plus anciennes fortifications du Moyen Âge, il y avait des échauguettes

 

Hourd

 

 

 

Il est à croire que ces premières échauguettes étaient en bois, comme les hourds, et qu’on les posait en temps de guerre.

 

Tous les couronnements de forteresses antérieures au XIIe siècle étant détruits, nous ne connaissons pas la forme exacte de ces échauguettes primitives ; lorsqu’elles ne consistaient pas seulement en petites loges de bois, mais si elles étaient construites en maçonnerie, ce n’étaient que de petits pavillons carrés ou cylindriques couronnant les angles des défenses principales, comme ceux du donjon du château d’Arques.

Les premières échauguettes ne sont pas antérieures au XIIe siècle ; elles sont alors placées sur les défenses ; elles sont ou fermées, couvertes et munies même de cheminées, ou ne présentent qu’une saillie sur un angle, le long d’une courtine, de manière à offrir un petit flanquement destiné à faciliter la surveillance, à poser une sentinelle, une guette.

C’était particulièrement dans le voisinage des portes, aux angles des gros ouvrages, au sommet des donjons, que l’on construisait des échauguettes.

 

échauguette en encorbellement   -  à Colmars

 

Les échauguettes sont généralement munies de meurtrières. Plusieurs églises fortifiées de Thiérache en sont équipées.

 

 

Une meurtrière (ou archère, archière, raière ainsi qu’arbalétrière après l'invention de l'arbalète) est une ouverture pratiquée dans une muraille défensive pour permettre l'observation et l'envoi de projectiles.

échauguette sur corbeau   -   à Colmars

 

 

Echauguette dans un angle de bastion

 

Actuellement, le terme désigne la petite construction destinée à abriter, dans un château fort, le veilleur surveillant le pays sur un large horizon.

 

 

Les échauguettes du château d' Aubenas et de quelques exemples en France

Fin du reportage

 

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